Pourquoi isoler un mur humide est une très mauvaise idée ?

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Isoler un mur humide : une erreur aux conséquences désastreuses

L’humidité et l’isolation sont deux éléments incompatibles. Tenter d’isoler un mur gorgé d’humidité est une stratégie vouée à l’échec, entraînant une cascade de problèmes :

  • Performance énergétique compromise :
    • L’humidité réduit drastiquement l’efficacité des matériaux isolants.
    • Résultat : une augmentation significative de vos factures de chauffage, car votre système devra compenser les pertes thermiques.
  • Dégradation des matériaux :
    • Les isolants poreux (laine de verre, laine de roche, etc.) absorbent l’eau, s’affaissent et perdent leurs propriétés isolantes.
    • Les isolants rigides (polystyrène) emprisonnent l’humidité, favorisant la détérioration du mur et l’apparition de moisissures.
  • Risques pour la santé :
    • L’humidité crée un environnement propice au développement de moisissures, sources d’allergies et de problèmes respiratoires.
    • Un air intérieur vicié nuit au confort et au bien-être des occupants.
  • Détérioration du bâti:
    • L’humidité qui stagne dans les murs peut provoquer l’apparition de salpêtre, des fissures, et d’autres détériorations du bati.

La solution : un traitement anti-humidité avant toute isolation

Pour une isolation pérenne et efficace, il est impératif de traiter l’humidité à la source :

  1. Diagnostic précis :
    • Identifiez l’origine de l’humidité (remontées capillaires, infiltrations, condensation).
    • Un professionnel saura déterminer la solution la plus adaptée.
  2. Traitement professionnel :
    • Faites appel à une entreprise spécialisée pour assécher le mur et éliminer les causes de l’humidité.
    • Techniques : injection de résine, drainage, ventilation, etc.
  3. Patience et assèchement :
    • Respectez le délai d’assèchement recommandé (12 à 18 mois) avant d’installer l’isolant.
    • Un mur parfaitement sec garantit une isolation optimale.

Conséquences détaillées selon le type d'isolant :

  • Isolants poreux (laine de verre, laine de roche, laine de bois, ouate de cellulose) :
    • Ils se gorgent d’eau, perdent leur pouvoir isolant et s’affaissent.
    • Risque de développement de moisissures et de dégradation de la structure.
  • Isolants rigides (polystyrène expansé ou extrudé) :
    • Ils empêchent l’évaporation de l’humidité, ce qui aggrave le problème.
    • Risque de condensation interne, de pourriture du mur et de dommages structurels.

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